• mémoires d'un Drakens (3)

     

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     Le dragon s’approcha de moi et expira un long souffle chaud de ses naseaux sur ma tête. Je compris que s’était sa façon à lui de me saluer, et il agit ainsi sur chacun de mes frères et sœurs
    -Voici notre courageux passeur des Vents 
    Puis sans attendre la moindre question il ajouta :
    -Vous êtes ici par votre désire de protéger le reste du monde. Vous serez les gardiens-des-races. Vous connaitrez les secrets du passé, et ceux des prophéties, dont vous serez les gardiens,. Vous côtoierez les Gran’dhir : les messagers des Hauts rois qui sont les Dieux de ce monde !  Je serais votre professeur et Argnart ici présent mon ancien élève, sera votre maître d’armes. Et vous lui devrez le respect du à son nouveau rang. »
    Là j’avoue que je fus piqué au vif dans mon orgueils ; Comment Inkif-le-faible
    Pouvait-il être mon maître d’arme ?! J’estimais que le maître d’armes de mes compagnons ç’aurait du être Moi. Je décidais donc de faire valoir mes droits en le provoquant en duel.
    -Pourquoi ne pas commencer dès maintenant ? Dis-je en m’approchant de mon frère, dressé comme un paon.
    -Comme tu veux me répondit-il plein d’assurance. Il était toujours souriant et ses yeux pétillaient toujours autant mais il me sembla que la raison en était différente. Puis brusquement, il leva ses bras et tira deux épées qu’il avait d’harnachées croisées dans son dos. C’étaient des épées immenses et magnifiques. Je n’eus pas le loisir de les contempler. D’un geste surprenant de rapidité, Il m’en jeta une que j’attrapais de justesse, elle était fort lourde et j’eus beaucoup de mal à la manier. Mais avec ma fierté, qu’à l’époque j’avais de fort mal placé, je fis le maximum d’effort pour ne pas montrer ma faiblesse. En revanche Inkif, enfin je devrais dire Argnart maniait la sienne avec une grande facilité. Et j’avoue non sans honte que je le soupçonnais d’avoir gardé une épée plus légère pour lui-même. Il me mit en garde et nous commençâmes à croiser le fer ; devant nos frères et sœurs médusés et le dragon qui avait l’air gonflé de fierté. Il se battait comme un vrai combattant aguerri. Associant, la souplesse et l’agilité du chat, la vitesse du serpent, et la force de l’auks les aurks chez nous étaient des sortent de bœufs très puissants que nous utilisions pour les travaux de forces l’espèce à malheureusement presque disparue.
    Inkif avait en plus la vivace intelligence du loup. Il fini par me désarmer en me provoquant une torsion du poignet assez cuisante. Il alla chercher mon épée qui s’était envolée à une bonne vingtaine de pas. Mais il ne me la rendit pas. Il l’a garda pour lui, et me donna la sienne. C’est ainsi que je me rendis compte qu’elle était beaucoup plus lourde que celle qu’il m’avait confiée au départ.

     

     

     

     

    Il continua le combat et je me sentis vite épuisé, j’étais trempé de sueur. Je sentais que j’allais défaillir et j’en étais extrêmement vexé.C’est alors qu’il abaissa son épée et il dit simplement :
    -Tu te bas bien, je n’aurais pas grand choses à t’apprendre comme je m’en doutais.
    Il avait eut le tact de ne pas me ridiculiser devant les autres. J’avais la vision trouble, et je n’osais pas bouger de peur de vaciller. Puis il s’approcha de moi et me donna une accolade sincère en me tapant dans le dos, après une brève hésitation, j’en fis autant. Et je me sentis soudain mieux comme ci une force émanait de lui. Ainsi il m’avait remis à ma place sans m’humilier.
    Le dragon bleu s’approcha de nous et dit :
    -Entrez !
    Et nous entrâmes à l’intérieure de la citadelle, C’était une forteresse aux pièces immenses. Un endroit froid, sinistre, aux murs de pierres brutes qui contrastaient avec les murs blanchis à la chaux de notre territoire natal. L’immense hall d’entrée abritait des statues de dragons de tailles réelles : j’évaluai le double de la taille d’un cheval.
    -Le peuple ancien, expliqua Argnart.
    Puis nous fûmes conviés à un frugal repas autour d’une table de bois brut, grossièrement taillée et polie uniquement par les anciens convives qui y avaient pris place successivement. Nous trouvâmes le repas un peut pauvre mais Argnart s’en accommoda parfaitement. Il y était visiblement habitué. Le repas se composait d’une vague bouillie de légumes de couleurs verdâtre, et vaguement grasse, et d’une tisane brûlante qui avait un goût d’écorce, le tout accompagné de pain blanc et plat qui à coté du reste, paraissait aussi bon que du gâteau. Et enfin des fruits que nous ne connaissions pas du tous.
    Nous mangeâmes cependant avec appétit car nous avions très faim. A l’extérieur de la contrée, le soleil devait être couché depuis longtemps, mais en cet endroit, il faisait encore clair, mais cette clarté n’était pas du au soleil : le ciel était blanc, comme couvert de nuages, mais on ne voyait pas de nuages, comme s’il n’y en avait pas.
    Le ciel était uniforme et sans vague. Alors qu’épuisés nous pensions pouvoir allé dormir, nous fûmes conviés à ‘‘ visiter’’ la salle d’enseignement. Le dragon malgré sa taille se déplaçait facilement dans les pièces immenses. Il nous invita à nous asseoir par terre à même le sol de pierre glacé puis il nous raconta pendant de longues heures l’origine du monde….

     

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