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    << l"adieu au Drakens

     

     

    Au début il n’y avait qu’une seule race, cette race se sépara pour en faire six autres. Et les six races finirent par s’ignorer et par oublier leur fraternité. Après des milliers d’années, elles se convoitèrent les unes les autres, elles se haïrent et les guerres éclatèrent. Mais les Elfes étaient les plus forts. C’était un peuple qui n’aimait que la perfection. Ils avaient de nombreuses connaissances en toutes choses. Vaniteux et imbus d’eux même ils méprisèrent les autres races. Se croyant supérieurs à tous les autres peuples ils eurent le pire des désires : la Possession ! Les Elfes avaient la science et la magie, ils savaient entendre la chanson du vent ce qui signifiait qu’ils avaient le pouvoir de communiquer avec toutes les créatures vivantes. Les plantes y compris. Mais ils firent un très mauvais usage de leurs grands et beaux pouvoirs. Ils combattirent en premier les Ninx, le peuple de la pierre, de magnifiques sculpteurs connaissant la montagne comme leur mère, et pour qui le pouvoir de la pierre n’avait aucun secret. Il connaissait la magie des pierres précieuses, magie ignoré des Elfes qui voulait êtres les seuls à posséder les savoirs. Ils pourchassèrent les pauvres Ninx, cherchant à leurs voler leurs savoirs par la forces, ils les massacrèrent et firent des prisonniers, qu’ils emmenèrent comme esclaves. Les pauvres Ninx qui échappèrent à la tragédie se réfugièrent dans le ventre des montagnes où ils vivent encore et où ils perdirent leur grande stature obligés de vivre dans des galléries basses ils diminuèrent de taille et depuis on les appelle les Nains. Et leur rancœur contre les Elfes fautifs de leur infortune, demeure toujours.
    Et les elfes emmenèrent leur butin : des monceaux de pierres magnifiques.
    Puis ils attaquèrent les Morgauss, Bravant la montagnes des Racknées, et, chose injuste, ils purent traverser aisément, ils emmenèrent avec eux des jeunes femmes et de jeunes hommes ainsi que des troupeaux entiers ne laissant sur place que des vieillards et de très jeunes enfants de ce peuples qui était déjà que faiblement peuplé, et qui ne se constituait que d’un seul village.  

     Puis ils s’en prirent aux Ondins , un peuple silencieux des plus pacifiste qui ignoraient tous de la guerre. Il y eut peu de survivant. Ceux-ci durent leurs survit aux créatures marines avec qui ils avaient créés de liens. Elles les entraînèrent au fond de la rivière, dans des grottes sous marines ou les Ondins purent respirer l’air qui y était enfermé. Ils devinrent alors de fabuleux nageurs.
    Et eux aussi virent leurs corps ce transformé : ils s’habituèrent tant à vivre à moitie dans l’eau pour se nourrir et se déplacer, que la vie à la surface leur devint pénible.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     Mais ils n’eurent pas de haine, ils restèrent simplement, dans leur nouvel environnement se contentant de ce qu’ils avaient s’estimant heureux d’être libres. Pensant à ceux qui, trop faible, n’avaient pu les suivre au fond de l’eau et étaient restez sur la rive, empêchant les Elfes d’envoyer leurs flèches.  Et la triste  histoire des ondins devint pour beaucoup, une légende. 
    Mais les Elfes n’avaient pas étanché leur soif de conquêtes. Ils avaient entendu dirent que le peuples vivant au près du volcan de Sorgh connaissant la maîtrise du feu ainsi que du « sang de terre » qui pouvait faire perdurer le feu à volonté. Les Elfes n’avaient pas besoin de cette connaissance. Mais ils voulaient êtres les Puissants de ce monde. Ils frappèrent le territoire des Sorghâls qui s’enfuirent dans les entrailles de la terre, au pied des volcans, ou ils perdirent eux aussi leur identité. Mais pour eux, ce fut différent, car, ils s’entraînèrent pour devenir, de valeureux guerriers . Attendant leur revanche, ils creusèrent des galeries profondes, très profondes, et il leur arriva quelque chose d’horrible dans les confins de la terres ils trouvèrent la pire des choses : Une créature endormies par les dragons, des millénaires auparavant, et dans leur grande ignorance, ils la réveillèrent, et elle devint leur pire allier. Elle fut leur maître et ils devinent ses jouets. Elle les endormis pour mieux les contrôler. Ils étaient tellement pleins de haine contre les Elfes qui les avaient bannis de leur monde, que leurs âmes fut faciles à manipuler et leur corps à transformer.
     
    ***
     
    Pendant que la tragédie se déroulait au cœur de la terre, une autre tragédie ce avait lieu sur la terre des hommes. La cruauté des Elfes avait atteint son comble. Enivrés par leurs victoires récentes, Ils eurent un comportement que la nature elle-même ne pu supporter. Après avoir massacrés les humains, en commettant toutes les exactions qui se déroulent lors des guerres.
     Puis, ils eurent un dernier désire. Un désire contre la nature elle-même. Celui de devenir des  immortels.
    Et associant leurs pouvoir magique à leur cruauté, ils commirent l’impardonnable !
    Ils remplirent des amphores qu’ils avaient volées au Nains qu’autrefois on nommait les Ninx. Avec les larmes de leurs esclaves Ondins, aux quelles ils ajoutèrent celles des enfants humains, le lait des mères Morgausses et le sang des jeunes prisonniers de toutes races, ils les remplirent. Ils chauffèrent cette potion de honte, avec le feu des Sorghâls et ils la burent avec délectation.
     
    Mais les Hauts Rois, les pères invisibles de Tous ce qui vit à vécu où vivra sur cette terre en furent horrifié et profondément blessés !
     
     
     
     
     
                                                                                                                                     
     
     
     
     
     
     
     
    Ils entrèrent dans une telle telle colère que touts les êtres vivants se sont mis à les craindre. Les Hauts Rois maudirent les Elfes et les chassèrent au cœur de la forêt morte. Une immense forêt ou le soleil ne filtre pas ; une forêt où personne ne pénètre ; car les arbres y sont couverts de maladies, une mousse brune, gluante et malodorante qui les paralyse. Les Hauts-Rois condamnèrent Les Elfes à y vivre jusqu'à la fin de leurs vies, à moins qu’il ne répare leur fautes. Il les privèrent, de tous leurs pouvoir magique. Tous sauf un : 
    -Vous vouliez l'immortalité! Vous l'aurez, et qu'elle soit votre punition!  
    La terrible voix gronda comme le tonnerre, et un orage éclata au dessus de la forêt morte ; la rendant encore plus humide, malodorante, et froide
    -Vous vous êtes comporté comme des animaux! Vous en garderez la marque! 
    Et le ciel sembla exposé couvrant ainsi les cris de douleur et de désespoirs des Elfes maudits qui tombèrent à genoux portant leurs mains à leurs oreille tandis que celle-ci s’allongeait ; pour ressembler à des oreilles de carnassiers ; Ils n’essayèrent même pas d’implorer la clémence des Hauts-Rois. De crainte de provoquer un châtiment  encore bien pire .
    Ils vécurent ainsi pendant des siècles laissant pousser leurs cheveux pour cacher ces oreilles honteuses. Ils durent apprendre à se nourrir, à se longer, et à se vêtir, dans cet environnement des plus hostiles. Leur souffrance fut immense car en voulant gagner l’immortalité, ils avaient “bu’’ l’âme de leur victimes et en volant ces âmes ils avaient hérité de leur souffrance. Plus qu’ils ne comprirent, ils ressentirent les souffrances qu’ils avaient infligées. Ils eurent honte de ce qu’ils avaient fait. Non pas à cause de leur sort, mais parce qu’ils savaient ce qu’ils avaient infligé, et leur honte fut grande et grande en fut leur douleur.
    Ils apprirent à connaître leur environnement et commencèrent à soigner les arbres qui les entouraient ; Ils avaient toujours une grande soif de savoirs et ils durent tout réapprendre, car les Hauts-Rois dans leurs grandes colères leur avaient tout pris. Et à force de travail et de volonté ils parvinrent à soigné les arbres. Ce qui leur provoqua un immense bonheur. Et une grande satisfaction. Ils avaient le bien et leurs surprise fût immense de voir a quelle point cela pouvait causer du plaisir. Et Les Hauts –Roi laissèrent entrer la lumière du soleil dans la forêt morte. Et la forêt s’en embellit mais cela pris encore des siècles. Et les Elfes se rendirent compte à quel point il était plaisant d’utiliser pouvoirs et savoirs à bon escient.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    La forêt devint plus verte les ruisseaux se remirent à chanter et les oiseaux revinrent dans les arbres accompagnés d’écureuils ; Les Elfes adorèrent cela et ils en furent immensément reconnaissant aux haut-Rois Cependant, leur cœur étaient toujours étreint de honte et de regrets ; D’autant plus qu’ils ne pouvaient pas réparer leurs fautes Eux seuls étaient immortel et leur victimes étaient devenues poussières depuis bien longtemps.   Puis vint le jour où un vieil homme appartenant au peuples des humains, égaré entra dans leur forêt. Il était en haillon, affamé, et couvert de blessures et de vermines. Les Elfes accueillir le malheureux avec charité, ils le soignèrent, le nourrir et l’habillèrent. Les femmes Elfes prirent du lait des fruits qu’ils avaient créé en soignant les arbres de la forêt, et en couvrirent ses cheveux qui furent débarrassé de la vermine, et qui retrouvèrent un peu de jeunesse. Elles lui massèrent longuement la tête avec douceur chacune leur tour comme on s’occupe d’un père, voulant toute s’occuper de lui. Puis elles coiffèrent ses longs cheveux transparents devenus soyeux. Après plusieurs jours de bons soins il avait l’air mieux mais cela ne suffit pas. Son âge était très grand et il allait mourir malgré tout. Et cela produisit un immense chagrin aux Elfes. Et ils versèrent des larmes de désarrois. L’un d’eux décida de recueillir ces larmes dans une amphore de cristal qu’il avait réussi à cacher quand les Haut Rois les avaient chassés. Il y ajouta du lait de fruit et du jus rouge de fruits, symbolisant  ainsi le lait et le sang volé. Il fit boire le vieil homme priant les Haut –Roi qu’il lui accorde encore Vie. Et le vieil homme se sentit mieux ; Il restant longtemps avec les Elfes avec qui il discutait souvent de sciences et de magies. Mais son sujet de prédilections semblait être la philosophie. Un jour pourtant, il décida de s’en aller, provoquant un vrai chacun chez ses amis. Posant un genou à terre, ils l’implorèrent de rester. Alors il leur promis, il leur jura, qu’ils se reverraient un jour. Il leur demanda de ne pas pleurer et il leur donna sa bénédiction ; avant de disparaître. Les Haut-Rois accordèrent alors en récompense, le droit de procréer aux Elfes. Car devenu immortels, ils étaient devenus inféconds. Et leurs joies en fut telle que leur cœur se changea pour de bon.
    Chaque naissance fut un bonheur sans fin. Les enfants vivaient très longtemps avant de devenir adultes, car ils avaient hérité de l’immortalité de leurs parents ; Une fois devenu adultes, leurs parents leurs apprirent ce qu’ils avaient commis. Ils leur enseignèrent la tolérance et l’amour des autres peuples, leur inculquant le devoir de protéger les autres races pacifique si elles étaient à nouveaux attaquée par un autre ennemi tel qu’ils avaient été autrefois.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Et les enfants qui avaient aussi hérité du cœur compatissant de leurs parents en firent la promesse. Les Haut-Rois sentant la sincérité parmi ce nouveau peuple d’Elfes levèrent le charme magique qui empêchait les Elfes de quitter la forêt.
     
    Certain voulurent rester dans la forêt qu’ils appelaient désormais “ Sylve’’. Et on les appela les elfes sylvestres. Les autres quittèrent la Sylve et se séparèrent comme l’avaient fait leurs ancêtres autrefois. Ceux qui s'en allèrent, furent à peine étonnés de voir à quel point le monde avait changé, ils s'y attendaient. Les Haut Rois leur indiquèrent des terres où s'installer ,et chaque clan donna bien vite naissance à un cité chaleureuse où il faisait bon vivre.  Mais ils avaient retenu la leçon et se donnèrent obligation d’apprendre l’histoire à leur dépendance. En veillant à ce que celle-ci soit apprise su et comprise ! Quitte à faire usage de la plus grande sévérité.  Ainsi naquirent les différents peuples d’Elfes
     
          Les Hauts –Rois leurs avaient accordé le droits d’enfanté bien que celui-ci fut réduit du fait de leur immortalité. Ils leurs accordèrent le droit de quitter la forêt. Et ils voulurent leur rendre l’aspect initial de leurs oreilles mais les Elfes refusèrent poliment. Ils voulaient garder cette marque de différence afin de se souvenir. Et pour que plus jamais leur peuple  ne s’adonne de nouveau à des comportements indignes. Les elfes s’imposèrent aussi à donné à leurs enfants le nom d’un de leurs ancêtres qui s’étaient si mal conduit afin que jamais JAMAIS ils n’oublient leurs origines.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
        
     
     
     
     

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    <<  -- De la malédiction des Elfes...

     

              ... A la naissance des Dryades

     

     

     Les Elfes mâles qui étaient resté dans la forêt ne la trouvèrent pas assez peuplée et ils souhaitaient d’autres races auprès d’eux. Alors ils imaginèrent puis créèrent les Dryades. Cela leur pris beaucoup de et de déceptions. Ils les façonnèrent en sculptant des corps de jeunes femmes dans des branches d’arbres qu’il recouvrirent de glaise rouge et jaune mélangées ; leur donnant  une jolie teinte cuivrée. Leurs cheveux étaient faits d’une sorte de fins roseaux brun verts que les Elfes avaient créés, et qui poussaient le long d’un ruisseau aux couleurs d’aigue marine : ni vraiment bleu ni vraiment vert. Pour les yeux, les Elfes prirent des pierres précieuses qui leurs restaient de ce qu’ils avaient dérobé aux Nains, ils avaient pu les cacher aux Hauts-Rois car elles étaient très petites. Les couleurs allaient du jaune doré au vert émeraude, en passant par le bleu profond. Une fois les petits corps façonnés, ils les déposèrent au pied d’un arbre majestueux placé au centre d’une clairière chatoyante.

    Il y en avait tout autour de l’arbre, et ils les avaient placées comme si elles faisaient une ronde en se tenant par la main.
    Puis, ils remplirent à nouveau les amphores de cristal, avec cette fois-ci du sang de fruit rouge et du lait de fruit blanc, de la sève d’arbre, puis il ajoutèrent de leur propre sève afin de les féconder, mais il ne purent ajouter de larmes car les larmes d’Elfes ne coulent que très rarement, il sont condamnés ainsi à souffrir davantage, et leurs larmes sont, habituellement, du sang, alors il ajoutèrent de leur propre sang.
    Ils inventèrent un rituel, agenouillés en rond autour du cercle d’arbre et de Dryades, ils psalmodièrent toute la nuit mettant toute leur énergie et leur amour à donner vie aux petites créatures de bois et de roseaux. Et ils y arrivèrent
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Et les Dryades ouvrirent les yeux et découvrirent le monde, et la première chose qu’elles virent, ce fut les Elfes qui les regardaient souriant émerveillés. Il y eut une grande fête qui dura des jours entiers.
    Les Elfes élevèrent les Dryades comme leur propre filles, des années durant, ils leurs apprirent tous ce qu’ils avaient découverts sur les arbres, les plantes, le savoir des fleurs, les secrets de tous ce qui poussent, la vie des animaux. Ils pensaient avoir fait de leurs mieux, mais ils avaient oublié le plus important. Pensant être un bon exemple pour leurs filles végétales, ils ne leur enseignèrent rien de la moralité, de la vertu ni de l’honnêteté. Pire encore, ils n’étaient pas avare de compliment sur leur beauté.
     Et les Dryades étaient dépourvus de sentiments, c’étaient des plantes avant tout et cela les Elfes l’avaient bien vite oublié. Et leur mauvaise éducation en fit des êtres fourbes et dénués de sentiments et de consciences. Puis vint le jour où elles décidèrent de quitter la forêt de leurs pères Elfiques. Et, bien qu’ils en furent profondément affectés, ils les laissèrent partirent par amour, ne souhaitant aucunement les garder prisonnières. Malheureusement, les pauvres Elfes n’avaient pas réalisés les conséquences de leur insouciance. Et grande fut leur douleur ainsi que leur colère, aussi grande que celle des Hauts-Rois, quand ils apprirent leur comportement.
    Après s’être choisi un joli coin de forêt qu’elles estimaient enfin digne d’elles, elles s’installèrent dans les arbres en délogeant cruellement les animaux qui y habitaient déjà. Elles établirent une communauté qu’elles jugèrent parfaite, vivant de chasse et de cueillette, faisant leurs réserves pour la saison morte, établissant des lois, et élisant, non sans difficultés, une reine à la tête de leur petit groupe.
     
     
     
     
     
     
     
     
    Comme elles voulaient toutes avoir ce titre, il y eut beaucoup de plaies à panser, et de fractures à réparer, sans comptés les touffes de cheveux arrachés.
    Puis, leurs corps de femmes s’exprimant, elles commirent l’impardonnable. Elles capturèrent des mâles de toutes les races sans distinctions et en firent des esclaves quelles gardèrent prisonniers. Comme leur existence n’était connue que par les Elfes, les autres peuples commencèrent à se soupçonner les uns les autres, chacun accusant l’autre, et des conflits commencèrent. Une guerre était prête à éclater entre les humains et les nains.
    Et une autre encore entre les Morgauss et les Elfes gris leurs plus proches voisins. C’est alors que, réveillés par le flot de haine qui grondait au dehors, des Sorghâls assoiffés d’une vengeance ancestrale, isolés dans la terre, s’éveillèrent de leur sommeil sans nom. Et c’est par petits groupes isolés qu’ils sortirent de leurs cavernes en titubant s’attaquant à des groupes isolés. Massacrant tout ce qui passait à leur portée.
    Un soir d’hivers, alors que les Elfes sylvestres  se morfondaient de l’absence de leurs chers Dryades, Ils virent une ombre s’approcher d’eux, se faufilant entre les arbres. Ils se rapprochèrent les uns contre les autres se demandant qui cela pouvait-ils bien être. Alors, un cri de joie retentit :
    -L’ancien, l’ancien est revenu !
    Mais l’acclamation de joie fut de courte duré. Elle se figea d’un coup quand ils virent l’expression de colère du vieil homme. Il avait l’air si fâché ! Et comme il semblait différant du vieillard qu’ils avaient vu partir avec chagrin :
    _Qu’avez-vous fais ? Tonna –t-il à peine arrivé près d’eux. Les Dieux sont encore en colère contre Vous !
     
     
     
     
     
     
     
     
    _Pardon l’ancien ? Nous ne comprenons pas ? Déplora une voix douce
    _Bien sûr que vous ne comprenez pas ! Vous êtes des irresponsables ! Mais qu’avez-vous fait des leçons des erreurs passées ?
    _Mais qui êtes vous ? Demanda un Elfe une fois qu’il fut assez proche d’eux.
    _ Je suis bien celui que vous appeliez l’ancien. Mais en fait je suis un Gran’dhir,  un messager des Hauts Rois.
    _Pourquoi nous avoir mentit ?
    _JE NE VOUS AI PAS MENTI ! JEUNE FRELUQUET ! JE VOUS AI MIS A L’ ÉPREUVE !  Et si je ne vous ai rien dit quand je suis parti, c’était pour ne pas vous décevoir.
    _Et Qu’avons nous fait cette fois ci ?
    _Les Dryades ! VOS Dryades !!Que vous n’avez pas jugez bon d’éduquer correctement et qui sont entrain de provoquer des catastrophes ! Elles ont bien faillit provoquer des guerres entre les peuples. Et il semblerait qu’une force maléfique se soit réveillé par leur faute ? Et nous ne pouvons rien y faire ! Qu’attendre et observer comment les choses vont évoluer !
    _Mais nous ne pensions pas à mal.
    _Les Haut Rois ne vous en veulent pas d’avoir créés les Dryades, car vous l’avez fait avec un cœur d’enfant et de parents. Non ils vous en veulent pour de les avoir laissées livrées à elles –mêmes. La voix était la même que celle qu’ils avaient entendu le jour où ils avaient été bannis, Vous serrez puni pour avoir agi avec bêtise. Vous n’aurez pas le droit de quitter la forêt sans notre permission ! Et vous porterez plus que les autres la marque de votre insouciance.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Un coup de tonnerre retentit dans la Sylve des Elfes verts qui poussèrent des cris de douleurs et de désespoirs tandis qu’ils tombaient à genoux.
    Quand ils se redressèrent, ils s’aperçurent que leurs oreilles étaient encore plus pointues qu’avant. Mais le plus douloureux était l’idée de ne plus jamais revoir leur chères Dryades. _Vous avez laissez tomber celles que vous prétendiez aimer comme vos propres filles et aujourd’hui  par leur fautes les guerres grondent.
    _Oh Gran’dhir, vous êtes injuste! Se lamenta un jeune Elfe.
    _Les Haut Rois me charge de vous dire que vos cheveux devront rester coiffés de façon à ce que vos oreilles restent bien visibles ! De façon à ce que l’on voit bien votre punition !votre erreur et votre bêtise !
    Puis sa voix se radoucie :
    _Mes chers , très chers enfants. Vous qui avez été si bon avec moi. Croyez bien que je souffre de vous voir si malheureux.
    Puis il disparus.
    Les Dryades elles, furent condamnées à avoir des corps d’enfants toute leur vie afin de limiter l’attirance des mâles, et à avoir une peau et des cheveux aux reflets verts en signes d’avertissement et pour leur rappeler qu’elles n’étaient pas de vraies Hyndiliennes.
     Mais les Elfes, malgré leur grandes douleurs ne ressentirent  aucune animosité à l’encontre des Haut Rois bien au contraire, et ceux-ci y furent sensibles car ils s’attendait à de la rancœur de la part de Elfes. Et les Dryades supplièrent tant les Haut Rois de les laisser revoir leurs pères elfiques que ceux-ci finirent par accorder leur pardon.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Au bout de plusieurs centaines d’années, les Elfes verts étaient devenu comme les autres peuples d’elfes : un peuple de  savants et de sages Ils avaient élu Roi le plus sages et le plus savant d’entre eux, ainsi que sa descendance. Et les Haut Rois accordèrent aux Elfes le droit de revoir leurs chères Dryades, une fois tout les dix ans lors d’une grande fête. Qui durait plusieurs jours et que l’on appelait la fête-du-pardon-des-Haut-Rois.  
    Au court de cette fête, les Dryades qui quittaient le monde de l’enfance était présentées au roi des Elfes. Celui-ci sondait leurs esprits afin de juger si elles étaient dignes de vivre où si elles avaient à l’instar de leurs ancêtres un esprit mauvais. Si c’était le cas, si elles étaient jugées d’avoir un mauvais esprit pouvant engendrer des guerres, le roi des Elfes avait la mission de détruire la Dryade, puisque les Dryades avaient été créées pas les elfes. Bien sûr cela n’arrivait jamais mais chacun se gardait bien de le faire savoir aux jeunes “présentées’’ . Ce qui fait que les enfants de Dryades étaient des enfants relativement sages.        
     
     
     
     
     
     
     

    3 commentaires
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    La haine des Sorghâls
     
     
     
     
    Les elfes les avaient relégués sur des terres incultes, brûlées et qui sentaient le souffre, Beaucoup étaient mort de faims, et de soif. Puis ils avaient trouvée la  petite entrée d’une caverne, là, ils avaient trouvés une source d’eau chaude, elle sentait le souffre mais au moins, ils pouvaient boire. Puis ils avaient trouvés de quoi se nourrir : rats, chauve-souris, et une espèce d’araignées monstrueuses plus grosses qu’une main d’adulte, qui vivaient aux fonds des cavernes.
    Avec le feu et les minerais ils avaient forgés des outils leurs permettant de creuser des galeries, pour agrandir leur habitat. Autrefois ils vivaient à la lumière du jour, ils mangeaient des... comment ça s’appelle déjà?... Ah oui, des fruits et des légumes.
    Ils avaient oubliés le goût, la notion des couleurs, ce que sucré voulait dire. Ce qu’était un oiseau, son chant, ce qu’était le parfum, ce qu’était une fleur. Et la nature de la nourriture qu’ils ingéraient, n’était certainement pas étrangère à cet état.
    Ils avaient aussi oublié ce qu’était l’amour.
    Ils avaient une haine profonde pour les Elfes qui étaient responsables de leurs malheurs. Et ils paieraient un jour pour leurs crimes. Oui, ils paieraient tous.
     
    Les Humains aussi qui les avaient abandonnés à leur triste sort ; Les lâches Ondins aussi ils allaient payer. Même les nains qui ne les avaient pas aidés et qui vivaient dans des grottes beaucoup plus confortables que leur volcan.
    Leurs conditions de vie étaient si épouvantables, que la majorités d’entre eux étaient devenus inféconds. Alors espérant sauvegarder leur espèce un tant soit peut, ils s’était accouplé avec des créatures dont ils ignoraient l’existant jusqu’alors, c’étaient des créatures bannis des êtres maudits, donnant ainsi naissance à une nouvelle race, qui, bien plus tard, pris le nom de Sorghâls. 
    Les êtres avec lesquels ils se mélangèrent, étaient des créatures avec une forme vaguement humaines, dont les femelles accouchaient des œufs qu’il fallait mettre en terre, en attendant l’éclosion.
    Puis, ils trouvèrent un sinistre allié, un être des ténèbres, qui avaient autant de pouvoir qu’un Haut-Roi ; Mais qui n’avait pas les mêmes intentions. Ils leurs enseigna les sciences occultes, comme celles qui permet de transformer un être innocents en un monstre allié à sa propres causes ; Ils leurs fit des promesses de connaissances et de puissances. Et lui en furent reconnaissant. Il les enferma dans des chrysalides de cristal attendant leur transformation. Et au cœur du volcan, dans leurs chrysalides de couleurs noires, ils se transformèrent. Ainsi. Bien au-delà de ses promesses, bien Au-delà de leurs espérances.
     
     
    Malheureusement  
     

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    Le réveil de Sorghoss
     
     
    « Ainsi tu t’est réveillé ? La haine occasionné par ces sottes de Dryades t’as nourrit ! Quel malheur !quel malheur ! Pleure la terre tremble, pleurent les arbres, tremblent les loups. »
    Le dragon aux yeux dorés s’éloigna l’air abattu du cristal de vision qui vibrait d’une lumière noire.
    Argnart dont les yeux avaient pris la même couleur depuis son arrivé à la citadelle, s’approcha de son maître et lui posa la question qui lui brûlait les lèvres:
    « -Qu’y a-t-il Gran’dhir ?
    -Sorghoss c’est réveillé !
    -Qui est Sorghoss ?
    -l’un des anciens que nous avons bannis
    Et il lui expliqua :
    « Au début comme tu le sais il n’y avait que la race des Dragons. Nous avons créé d’autres espèces, puis nous nous sommes alliés à quelques Hyndiliens.
    -Nous ne sommes pas les premiers ?
    -Non, vous n’êtes pas les premiers. Mais laisse-moi parler je te pris.
    -Pardon maître ! »
    Le dragon bleu sembla sourire.
    -« Nous souhaitions déjà faire un peuple parfait : Dragons et Hyndiliens. Et former ainsi le peuple des Drakens. Un grand rêve, une grande philosophie. Deux races totalement différentes vivant ensemble de façon complémentaire et égalitaire, maîtrisant parfaitement la science et la magie. Maîtrisant les prophéties, nous découvrîmes que les peuples se dirigeaient inéluctablement vers leur perte. Un fléau venant de l’extérieure et un autre de l’intérieure. Nous avions prédit Ragüelnoth. Nous avions prédit le comportement des Elfes. Alors nous nous sommes sentit investit d’une mission, celle de protéger, notre monde. C’est pourquoi, nous avons ajouté à nos sciences, l’art de la guerre. Malheureusement, nous avons commis l’erreur de vouloir combiner les deux, et au lieu d’apprendre à combattre de façon loyal, nous avons cherché à créer une magie vouée à détruire l’ennemi sans fournir le moindre effort et sans que nous subissions la moindre perte.
    Nous qui ne savions faire que de la magie bénéfique de prospérité et de guérisons ! Alors notre arme à peine ébauchée, c’est retournée contre nous et notre race fut détruite. Il ne restait plus que quelques Dragons et quelques Hyndiliens. La tribu des Drakens était appauvrit et j’en suis le dernier dragon survivant.
    Les Hyndiliens qui restaient à nos cotés voulurent faire renaître la race des Dragons de même que nous avions créés leur peuple .  Et ils utilisèrent la magie afin de recréer une race identique à la notre. Mais ils n’y parvinrent pas. Ils créèrent toute sortent de créatures difformes et non viables que nous dûment euthanasier dès leurs créations.
    Puis, il arriva le moment où ils réussirent à créer les Chimères : Les sortes d’aigles géants qui vous ont amenées ici toi et tes frères. Ce sont des animaux d’une grande intelligence. C’était un bien beau résultat. Et nous en étions tous ravis. Tous sauf un :
    Un Hyndilien imbu de sa personne du nom de Sorghoss, et qui contre l’avis de tous, voulu continuer les recherches, et créer des monstres afin de les utiliser comme alliés de guerre : il voulait faire une horde sans pitié ne craignant ni la douleur, ni la peur, ni la compassion. Nous n’avons pas pu lui faire entendre raison. Nous avons échoué à lui faire comprendre le réel danger d’un tel projet. Et dans sa folie, il alla jusqu’aux meurtres de plusieurs de ses semblables pour aboutir à ses fins. Alors il fut condamné : Endormis pour toujours, enfermé dans un cristal magique et enseveli au cœur de la montagne fumante qui depuis porte le nom de Sorgh.
    -Pardonnez-moi Maître, mais pourquoi avoir agit ainsi ? Vous auriez pu tout aussi bien l’exécuter ? Sans que ce soit un reproche de ma part.
    -Je reconnais bien là ton désire absolu de tout comprendre mon cher élève. Nous ne l’avons pas exécuté pour deux raisons antinomiques. La première par générosité, car il était l’un des notre et nous ne pouvions pas le tuer, aucun de nous ne l’aurait pu. Et la seconde pour le punir d’avantage. Qu’elle est notre devise ?
    -Tréa Gardnar Esra Drok ! Maître.
    -Ce qui signifie ?
    -Tous ce qui a un début, à une fin.
    -Et quelle est la philosophie de cette devise ?
    -Que notre destin à tous est de mourir, et ainsi atteindre la sérénité éternelle pour nos esprits et l’immortalité de nos corps en nourrissant le lac sacré et ainsi la terre et les plantes et les animaux.Voici le Cycle de la vie. Mais cela veux dire aussi que nous n’avons pas peur de mourir puisque c’est notre destin. Et que nous n’avons pas peur de l’ennemi puisque lui aussi peut mourir.
    -La mort est un droit, l’immortalité des Elfes est une punition des Hauts Rois. La mort est un droit et nous en avons privé Sorghoss afin de le punir. Mais je me dis aujourd’hui que nous aurions du le tuer !
    -La guerre est-elle inévitable, maintenant ?
    -Pour que notre monde vive en harmonie, il faut sept races, en créant les Dryades les Elfes ont sans le savoir brisé cette équilibre.
    -Mais maître le monde extérieure ignore notre existence. Et il n’y a bien que sept races à l’extérieur. Les Humains, Les Morgauss. Les Elfes, Les Nains que l’on appelle aussi les Ninx. Les Dryades, les Ondins et les Sorghâls.
    - Oui en effet mais nous faisons partie de ce monde et nous sommes ainsi une huitième race. Les Hyndiliens qui se joignent aux dragons sont issu de toutes les races mais ils n’en font plus qu’une. Leurs corps changent comme ceux des autres races ont changé. De quelle couleur sont vos yeux Argnart ? De quelle couleur ?
    -c’est vrai ! quands nous étions encore des enfants, ils ont changé de couleurs pour devenir dorés.
    -Les premiers signes de la huitième race.  Si les Elfes ont sans le vouloir brisé l’harmonie des sept races en créant les Dryades, les Dryades ont, sans le vouloir, provoquée la haine, et cette haine a provoqué le réveil de Sorghoss. Sorghoss qui détient le pouvoir et le savoir de créer des monstres. Qui sait ce qu’il va en faire maintenant ? Il a déjà asservi les Sorghâls.
    -Mais les Sorghâls se sont déjà hybridés avec une espèce vivant dans l’ombre.
    -C’est le pouvoir de Sorghoss qui les a attirés au cœur du volcan, qui les a rendu stériles et qui les a forcés à s’accoupler avec des créatures vivant dans les ténèbres… Car vois-tu ce que je ne t’ai pas encore dit, c’est que dans son cercueil de cristal, Sorghoss peut encore voir et entendre. Mais nous ne pensions pas qu’il aurait le pouvoir de Maîtrise. Il a du, à notre insu, utilisé de sa magie maléfique sur lui-même pour ce donner autant de puissance. Il a ainsi manipulé les Sorghâls. Ce ne sont plus que des malheureuses créatures dévouées à son service. Et dénuées de pensées.
    -Alors, nous vaincrons Sorghoss. Nous vaincrons les Sorghâls. Et ils n’y aura plus que sept races dans le monde d’Hyndil
    -Alors, il faudra trouver l’ “Enfant’’ et vite car lui seul a le pouvoir de réveiller le secret qui sommeil au fin fond de la citadelle et sans le secret, nous ne pouvons rien faire.     

     

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    La couvée
     
     

       Il surveillait son œuvre comme une mère poule couve sa future progéniture. Pour l’instant, il n’y en avait que plusieurs centaines tout au plus. “Ils’’ dormaient insouciants dans leurs chrysalides magiques qu’il leur avait préparées. Ils étaient ses futurs soldats, ses futurs « médecins ». Il aimait les appeler ainsi en riant. Ceux-ci l’aideraient à grossirent les rangs de son armée en créant des chimères comme il l’avait fait il y avait longtemps, si longtemps. Ses compagnons avaient été tous si heureux de son œuvre de sa réussite quand il avait contribué à la création des chimère. Et pourtant, ils l’avaient renié, ils l’avaient bannis, ils l’avaient maudit et il les maudissait, à son tour: Cette race qui se cachait derrière la ligne magique des vents!   Peu importe ! Son heure viendrait. Il en était sûr. Il faisait de sombres calculs, passant des journées entières à réfléchir, à ressasser ses souvenirs, a entretenir sa haine. Il se souvenait parfaitement de la magie et il savait à nouveau comment l’utiliser. Il n’avait rien oublié. Il lui faudrait dans un premier temps réveiller quelques couples de ses Sorghâls, il leurs ferait faire des petits, beaucoup de petits. Il avait trouvé le moyen pour leur faire faire un très grand nombre de petits mais ils leurs faudrait de la chaleur beaucoup de chaleurs pour éclore et il savait où la trouver même s’il fallait attendre. Puis il aurait besoins de quelques rabatteurs qu’il enverrait chercher la matière première pour ses futurs hybrides. Il tournait au milieu de ses “œufs’’ comme il aimait les appeler en les caressant tendrement de ses doigts blancs comme de la craie, décharnés, difformes, et aux ongles pointus laissant apparaître la couleur de son sang. . Tout son corps était amaigri et aussi blancs que ses mains. Tout son corps semblait exsangue, lui qui était si beau autre fois. Mais ça il s’en fichait. Il ruminait sa vengeance, et elle serait épouvantable ! Il souriait, d’un sourire mauvais, faisant glisser ses mains d’un œuf à l’autre, le regard dans le vide.
    Puis il entendit un cliquetis derrière lui, puis s’approcha surpris vers l’endroit de sa provenance.
    -Déjà ? dit-il attendri. Oh que c’est mignon ! Puis il éclata de rire quand le cristal éclata dans une lumière bleu éblouissante. Et ses rires redoublèrent quand l’explosion fut suivit de neuf autres.
    -Ils sont dix ! Mes premiers nés ! Ils sont magnifiques. Et il poussa un cri de victoire au milieu des crissements qui annonçaient l’éclosion prochaine d’une dizaine d’autre créatures. Ils n’avaient plus rien de ressemblant à ce qu’ils étaient avant. Tant dans leurs chairs que dans leurs pensées. Ils n’avaient plus aucuns souvenirs de leurs vies d’avant. Ils étaient devenus des êtres assoiffés de sangs et de larmes. Et c’est accompagné des rires de leur maître que le petit groupe de créatures qui autrefois étaient des   Sorghâls sortit de son repère.
    - Allez-vous promener mes chéris ! Allez ! Allez ! Et rapportez-moi ce dont j’ai besoin pour bâtir mon empire. Allez-vous entraîner! Allez vous amuser! Et semez la terreur ! Et son rire de dément sembla ne jamais vouloir s’arrêter.

    Et au cœur de la citadelle de la ligne des vents, le dragon poussa un long cri de désespoir.  

     

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     Les premiers maux

     

    Ce fut plus un hurlement qu’un cri qui sortit de la gorge de la jeune Dryade. Les plus jeunes d’entre elles étaient toutes très expansives dans l’expression de leurs sentiments. Surtout pour tout ce qui leurs étaient négatif. Souvent les autres peuples disaient qu’elles aimaient par dessus tout qu’on les plaigne Mais cette fois, la plainte était justifiée. L’équilibre de la forêt était en grand danger, chose insupportable pour une Dryade, créature issue du bois et de l’essence de plantes. La faune avait été profanée.

    La Vieille Dryade avait ressentie la douleur en entendant le cri de sa jeune sœur des bois.

    Elle descendit de son arbre refuge et alla à sa rencontre. Un Humain en la voyant ne lui aurait pas donné plus de vingt ans. Mais elle avait plus du triple. Combien exactement, elle n’aurait pas su le dire avec exactitude, car les Dryades ignoraient leur âge. Dès qu’elles devenaient “adulte’’, leurs comportement changeait du tout au tout. Elles devenaient alors austères, posées, inexpressives à l’instar de leurs pères-créateurs : Les Elfes. Elles devenaient “ les Gardiennes de la forêt.’’

    -Qu’y a-t-il petite sœur ? Demanda-t-elle doucement à sa jeune sœur des bois étranglée par le chagrin, qui s’était lovée entre les racines d’un arbre.

    Voyant que l’autre ne parvenait pas à s’exprimer, elle posa tendrement ses mains sur chacune de ses épaules afin de la redresser, et quand elle fut enfin debout, elle lui assena une violente paire de gifle.

    -Et maintenant, dis moi ce qui ce passe ! demanda-t-elle avec autorité.

     

     *****

     

    La journée avait si bien commencée. Comme toutes les autres journées en fait. C’était une superbe journée de printemps avec ses arbres fruitiers en fleurs et ses chants d’oiseaux qui font aimer la vie.

    La paix était revenue entre les races depuis que la responsabilité des Dryades avait été révélée. Les Haut-Rois les avaient punies d’une façon un peu singulière. Elles trouvaient moins de mâles consentants depuis qu’elles étaient condamnées à avoir l’air de gamine. Et pas questions d’en capturer ! Il leurs fallait attendre l’âge de soixante ans au moins avant d’avoir l’air de vraie jeunes filles. Elles vivaient cachées dans leur sylve. Au fil des générations, elles s’étaient mise à craindre les Elfes en particuliers les Elfes sylvestres qui étaient leurs créateurs. Elles les respectaient et elles les craignaient terriblement. La fête du pardon-des-Hauts-Rois était devenu une épreuve pour les petites Dryades, un rite d’initiation marquant la fin de leur enfance, un rituel auquel elles devaient ce plier et qui les effrayait car elles savaient que si elles échouaient, le roi des Elfes sylvestres avait l’obligation de les détruire. Et comme cet ordre venait des Haut-Rois…Bien sûr, cela n’était jamais arrivé. Mais chacun se gardait bien de le dire aux petites filles car les Dryades avaient un caractère épouvantable. C’était une communauté majoritairement féminine. La naissance d’une Dryades mâle était un événement très exceptionnel et une union entre Dryades étaient étrangement stérile ce qui expliquait leur absence. Les mâles quittaient la sylve pour trouver une partenaire. Eux, n’étaient pas maudits et ils atteignaient l’âge adulte.

      *****

    Un petit groupe de cinq Elfes jeunes et insouciants profitait des premiers soleils printaniers. D’une moyenne d’âge de trois cents ans, ils étaient très jeunes et encore un peu fous. Les jeunes Elfes mâles avaient aux printemps, quelques ardeurs qu’ils avaient de grandes difficultés à refréner. Disons franchement qu’ils étaient quelque peu émoustillés.

    S’ils prétendaient querir quelques herbes sauvages aux vertus médicinales connus seulement des Elfes, ils ne cherchaient pas vraiment à s’en procurer. Ils n’étaient en fait pas contre une entrevue avec des Dryades, histoire de parfaire leur propre éducation.

    C’était des Elfes de la clairière. Leurs maisons semblaient se fondre dans le paysage. Elles ressemblaient à de petites collines. On n'y voyait qu’un rassemblement de dunes de terres recouvertes d’herbe et de fleurs. Ils trouvaient leur nourriture dans la forêt de feuillus entourante qu’ils soignaient.

    L’endroit était protégé par la magie et il fallait être un Elfe pour reconnaître là un village habité.

    L’entée des demeures était invisible pour des non-Elfes. L’intérieur était très vaste et éclairé par des pierres lumineuses et scintillantes.

    Ils avaient créés des plantes qui leur permettaient de se nourrir simplement. Des fruits et des légumes, telle était la subsistance essentielle des Elfes. Aucun Elfes de quelque peuples qu’il soit ne se nourrissait de viande.

     

    Les jeunes Elfes inconscients savouraient le bonheur de cette période paisible, discutant en plaisantant sur une rencontre “fortuite’’ avec une Dryade.

    -Quelle chance de ne pas être des Sylvains mes frères.

    -Pourquoi dit tu cela petit frère ? Que reproches-tu à nos coussins des bois ?

    -Rien du tout. En fait les Dryades en ont une peur terrible. Alors pas questions de rencontres pour eux.

    -Rencontre ? En voilà un drôle de mot pour désigner tu sais quoi.

    -Tu crois vraiment, que ces charmantes personnes seraient enclines à …ceci ?

    -Bien sûr, elles n’attendent que ça en fait.

    -Mes frères je suis choqué, choqué, par ce genre de langage de la part d’Elfes. Si vos pères respectifs vous entendaient…

    -En voilà un moralisateur. Tu es comme nous pourtant : tendu comme un arc à cause du printemps.

    -Comme un arc, la flèche en avant.

    Un sourire éclaira leurs visages. Les Elfes ne rient jamais aux éclats.

    -Mais ces Dryades, sont-elles végétales ou animales ?

    -Les deux à la fois je crois.

    - Est-ce bien décent cette rencontre ?

    Cette réflexion amusa beaucoup les autres Elfes légèrement plus âgés que leur ami.

    -Vous êtes bien sûr que cela ne représente aucun danger ?

    -Bien sûr que non.

    -Aucun danger alors ?

    La réponse ne vînt pas de ses compagnons : la lame glacée s’abatît sur sa gorge. Il ne lui fallut qu’une fraction de seconde pour comprendre l’horreur qui lui arrivait juste avant de mourir. Ses compagnons se saisirent de leurs arcs et décochèrent plusieurs flèches avec une rapidité si particulière aux Elfes, mais celle-ci n’eurent aucun effet sur les assaillants. Des créatures hideuses et nauséabondes ne semblant ressentir aucunes douleurs. Ils n’appartenaient à aucune race et étaient dotés d’une force colossale. Ils les massacrèrent à une vitesse terrifiante en les mutilants et en ricanant. Ils ne restaient plus que deux survivants, dont le plus jeune. Les créatures avaient pris grand soins de les laisser intactes. Les deux Elfes capturé furent vite couverts de chaînes au milieu de ce qui restait de leurs compagnons dont les corps en morceaux saignaient encore.

    L’une des créatures pris la parole et grogna :

    -Lequel ?

    Et un autre s’approcha du plus jeune Elfe qui se nommait Ithâr et dit :

    -Celui-ci !

    Il lutta un faible instant puis resta droit et stoïque, se laissa emmener, résigné.

    La créature s’approcha de celui qui restait et demanda :

    -Quel est ton nom ?

    -Je me nomme Lirias, fils d’Akoras et D’Eliwen. Répondit-il dignement.

    -Et bien, Lirias fils d’ Akoras et d’Eliwen, c’est ton jour de chance. Nous allons t’épargner, tu es libre de partir.

    Lirias sentit le piège et la crainte en lui mais il n’en montra rien.

    -Mais avant, lirias fils d’Akoras et d’Eliwen. Je vais te faire un “cadeau’’…C’est terrible à voir n’est-ce pas ? Alors je vais te soulager !

     Et tirant un poignard de sa manche, il le prit par les cheveux et il lui creva les yeux. Son cri résonna dans toute la forêt accompagné par celui d’Ithâr horrifié :

    -NOOOON !!!

    -Toi tais toi ! Ou tu subiras le même sort ! Emmenez-le !

    Il ne dit plus rien et se laissa emmener. Plus tard, il regretta de ne pas avoir subit le même sort que son ami.

     ******

    Lorsqu’il revint à lui Lirias ne ressentit que la douleur. Et pire encore que la douleur, il comprit qu’il était irrémédiablement aveugle. On lui avait ôté les chaînes pendant qu’il était inconscient. Il essaya de se relevé, mais dès qu’il essayait de bouger l’une de ses mains, elle tombait inévitablement sur un morceau de corps de se compagnons que les assaillants avaient déposé exprès tout autour de lui. Une tête, un pied, une main, un morceau de bras ou de jambe qu’il repoussait à chaque fois fébrile et accablé par tant de cruautés. Même ses ancêtres maudits par les Hauts-Rois n’avaient pas été aussi abjects.

    -A L’AIDE ! Par pitié … à l’aide.

    Il parvint à dégager le sol et pu enfin avancer sur un sol libéré. Il buta contre un arbre, et s’en servit pour se relever. Il l’enlaça longuement comme s’il s’agissait d’un ami.

    -Au secourt mes frères ! Aidez-moi !

    Il lâcha l’arbre et essaya d’avancer à tâtons les bras tendu devant. Par trois fois il butta contre une racine, par trois fois il tomba, et par deux fois il se redressa.

    -JE SUIS UN ELFE !  UN ELFE! cria-t-il pour lui-même en martelant le sol de ses poings. Les Elfes ne flanchent jamais ! Jamais !

    Puis il entendit des pas s’approcher de lui :

    -Qui est là ? Répondez !

    Il ressentait à la fois la peur et l’espoir avançant à quatre pattes, tendant un bras en avant, tantôt le droit tantôt le gauche. La douleur était insupportable, le chagrin aussi.

    Alors que le désespoir s’emparait de lui, il sentit la mâchoire d’un animal se refermer sur son poignet. Les dents pointues lui firent tout de suite penser à un loup. L’animal tira doucement sur son poignet sans resserrer la mâchoire. Il se redressa, le loup lâcha sa prise et marcha à ses cotés, doucement et assez près de lui pour qu’il puisse sentir sa présence contre sa jambe.

    Et c’est ainsi que Lirias fils d’Akoras et d’Eliwen pu rentrer chez lui.

     

    Le conseil des sages >>

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